Du 7 au 19 novembre 2021, l’exercice Falcon Amarante 21 a mobilisé près de 3000 militaires de la 11ᵉ brigade parachutiste (11ᵉ BP), aux côtés de soldats de la 16ᵉ Air Assault Brigade britannique, autour de Toulouse, Montauban, Caylus et le camp de La Courtine. Avec près de 1 100 parachutistes britanniques, Falcon Amarante s’inscrit dans le cadre de l’Airborne - Combined Joint Expeditionary Force (A-CJEF), symbolisant la coopération accrue entre les armées européenne et britannique.
Dans le cadre de cet exercice, des hélicoptères britanniques Augusta-Westland AW-159 Wildcats AH1 du Régiment 1 Army Air Corps (AAC) étaient présents. Ils sont notamment passés par la plateforme de Toulouse-Blagnac à plusieurs reprises pour des phases de refuelling lors de leur évolution dans la zone d’exercice autour de Caylus. L’occasion d’aller à leur rencontre et de les photographier en marge de l’exercice.
Engagement rapide et combat de haute intensité:
L’exercice Falcon Amarante a réuni plusieurs forces aériennes européennes dans un cadre stratégique visant à renforcer l’interopérabilité et la préparation opérationnelle des équipages. Organisé principalement en France, cet exercice s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée autour des capacités aériennes et de la projection militaire.
L’exercice a pour but de tester et d’améliorer la coordination entre différentes forces aériennes, notamment dans la planification et l’exécution de missions complexes, la gestion des espaces aériens partagés, le déploiement rapide et sécurisé de moyens aériens et terrestres ou l’entraînement aux scénarios de crise ou de conflit simulé. Cela permet ainsi de valider les procédures communes et d’accroître la réactivité des unités impliquées.
Sur plusieurs jours, les participants ont réalisé des missions simulant le transport tactique de troupes et matériel, le ravitaillement en vol, l’appui aérien rapproché et la gestion de crises humanitaires ou de conflits localisés.
Ces scénarios complexes ont été conduits sur différents sites en France, notamment sur les bases aériennes de Toulouse-Blagnac et de Mont-de-Marsan, permettant de travailler sur des conditions réalistes.
Un déploiement au cœur de l’Occitanie:
Organisé à partir du Pôle national des opérations aéroportées de Toulouse-Francazal, l’exercice a débuté par plusieurs largages parachutistes sur le camp de Caylus, marquant la mise en œuvre d’un dispositif aéroporté puis héliporté dans une zone semi-permissive. L’objectif est de tester la capacité à s’engager en première ligne, face à un adversaire hybride, incluant blindés et appuis lourds.
Deux phases clés autour de Caylus:
La première phase est la phase d’entrée dans la zone entre Montauban et Caylus avec un atterrissage massif par air et héliportage, la reconnaissance offensive et saisie d’une zone aéroportuaire puis des missions d’évacuation de ressortissants et contrôle du territoire. Vient ensuite la phase de combat de haute intensité dans la zone entre Caylus et le Lot avec une progression vers des objectifs stratégiques, des combats offensifs/défensifs contre un ennemi disposant de moyens lourds et l’imbrication tactique pour contenir et neutraliser l’adversaire.
Moyens aéroportés et d’infiltration:
L’exercice a mobilisé une vaste panoplie de matériels français et britanniques, essentiels à la réussite des opérations aéroportées en environnement hostile dont des A400M Atlas et des C-130 Hercules utilisés pour le largage de parachutistes, l’acheminement de fret lourd (blindés, containers, munitions) et le soutien aux missions de largages tactique. Des hélicoptères français NH90 Caïman ont été mobilisés par l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) pour le déploiement héliporté de troupes, évacuation sanitaire (MEDEVAC), et l’appui rapide. Des hélicoptères britanniques Augusta-Westland AW-159 Wildcats AH1 du Régiment 1 Army Air Corps (AAC) et CH-47 Chinook ont également assurés des rôles tactiques dans le cadre des opérations aéroterrestres menées avec la 11ᵉ Brigade Parachutiste française.









